Face à l’inflation constatée sur les loyers de la ville lumière six mois après la fin des mesures d’encadrement, la municipalité parisienne a décidé de surfer sur la loi Elan pour réinstaurer le dispositif dès cet automne.
Comme le rappelle L’Express, « la loi Alur de 2014 avait mis en place l’encadrement des loyers. Mais deux recours en justice ont interdit la mise en place du plafonnement à Paris et à Lille, au motif qu’il ne concernait qu’une ville en particulier et non l’agglomération complète« .
Une décision qui ne manqua pas de contrarier Ian Brossat, l’adjoint au Logement d’Anne Hidalgo : « Nous avions, dès l’annulation, demandé au gouvernement de revoir le dispositif pour nous permettre de continuer à encadrer les loyers », explique ainsi l’intéressé.
Un nouvel élan
Toutefois, la loi Elan de 2018 – qui façonne à nouveau la sphère du droit immobilier – a redistribué les cartes, poursuit le média. La municipalité parisienne s’est donc engouffrée dans la brèche et annonce que l’encadrement des loyers reprendra une fois l’automne venu.
Pour information, une étude de l’association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), en date du 13 juillet, démontre que moins de 50% des loyers parisiens correspondent actuellement aux normes de plafonnement, alors que le taux était de 61% sous la « juridiction » de la loi Alur; un postulat démontrant en conséquence une hausse manifeste des prix des loyers dans la capitale.