La maire de la capitale, Anne Hidalgo, s’est prononcée jeudi 2 mai en faveur d’une limitation à 50 km/h sur le boulevard périphérique parisien (70 actuellement). Une limitation des voies de circulation n’est également pas à exclure.
Cette hypothèse, issue d’un rapport rédigé par plusieurs élus locaux, vise à repenser cet épineux tronçon routier long de 35 km, dont l’impact environnemental reste particulièrement préoccupant.
Et pour cause, comme le souligne le document, 100 000 personnes au total souffrent quotidiennement de la pollution aux particules fines des moteurs thermiques. Mais aussi des nuisances sonores liées au célèbre anneau de la Ville lumière.
Dans les faits, A. Hidalgo a démontré à l’occasion d’une interview accordée à France Inter, qu’elle était prête à peser raisonnablement dans ce dossier. En atteste ses propos repris par nos confrères du Point :
« La vocation du ‘Périph’, ce n’est pas de rester une autoroute urbaine dans les années qui viennent (…) (Notre but est avant tout) de réduire la vitesse et en même temps de végétaliser », a-t-elle affirmé.
Avant de poursuivre, diplomate : « La méthode qui est la mienne, c’est quand même d’abord d’étudier, d’analyser et de concerter. (Pour le moment), la décision n’est (toujours) pas prise et il y aura évidemment débat au Conseil de Paris. »
A suivre donc…
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