Un ex-salarié de l’entreprise de transport public accuse Keolis Rennes de lui avoir dérobé son invention destinée à faire baisser de façon drastique le coût de nettoyage des voies.
Selon le site Capital, l’homme d’une cinquantaine d’année a développé durant sa mission un prototype de rampe de pulvérisation automatique comprenant brosses motorisées et radars. Un dispositif permettant de faciliter le travail des agents spécialisés tout en diminuant les coûts inhérents à cette tâche, souligne son avocat.
« Auparavant, 1 mètre nettoyé coûtait 5,22 euros à Keolis. Désormais c’est 0,67 euro, soit 87 % d’économie sur le coût de maintenance des rails », martèle ainsi l’intéressé.
Avant de préciser dans la foulée que l’inventeur s’était prémuni contre toute mauvaise surprise… d’ordre pratique : « En octobre 2015, mon client a fait une déclaration à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI). Puis a prévenu son employeur qu’il disposait de quatre mois pour revendiquer l’invention afin de pouvoir la breveter. »
Concrètement, cette opportunité aurait permis au salarié de toucher une manne financière substantielle de la part de la part de Keolis. Néanmoins, la branche rennaise du groupe en a décidé autrement. Et cela, en s’attribuant le fruit de ces travaux, poursuit cette même source.
Pour information, le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris tranchera ce litige en septembre prochain.
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