L’Institut de recherche en informatique de Toulouse (Irit), l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), Enedis et le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS31), travaillent main dans la main dans un projet de prévention des crues rapides.
Ce dernier – nommé i-Nondations et financé par l’Agence nationale de la recherche – est destiné à améliorer la travail des équipes intervenant sur le terrain lorsque les conditions météorologiques s’affolent.
Et cela, par l’intermédiaire « de données enrichies, comme des images satellitaires ou prises par des drones », explique auprès de La Dépêche Patricia Stolf, coordinatrice du projet et enseignant-chercheur à l’Irit. « Sur le long terme, il s’agira d’émettre des recommandations pour prévenir les risques à venir. Comment ? En capitalisant sur les retours d’expérience des crues passées qui pourraient se répéter à l’avenir », ajoute l’intéressée.
Concrètement, ce mécanisme d’optimisation des données permet de mieux appréhender diverses variables (telle que les cours d’eau à risques ou les rues susceptibles d’être inondées) qui jouent fondamentalement sur le temps d’intervention des équipes compétentes (Enedis, SDIS31). Les crues rapides sont ainsi étudiées sous trois angles temporels : avant, pendant, et après leur manifestation.
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