Alors que le ministère des Transports avait sollicité les acteurs majeurs du secteur (VTC, transporteurs, autorités régulatrices, usagers) le 29 juin dernier « pour plancher sur le cahier des charges d’une future plate-forme de partage des données », l’essai devrait bel et bien se convertir dès cet automne.
Selon l’Usine Digitale, cette journée (il s’agit d’un BarCamp) a été fructueuse et a découlé sur de nombreuses propositions sur lesquelles l’Etat devra trancher.
En l’occurrence, les problématiques « d’une place de marché pour rapprocher besoins et offres de mobilité en milieu rural, d’un partage des données de maintenance des équipements en gare pour mieux informer sur l’accessibilité des lieux publics, d’une possibilité pour les usagers de remonter des infos en cas de problème aux producteurs de données, ou encore d’une nécessité de signaler les événements de voirie aux applis de cartographie, par l’intermédiaire d’une plate-forme neutre », ont été abordées.
Concrètement, Elisabeth Borne (ministre des Transports) compte s’appuyer sur ce « brainstorming » pour piloter l’action publique avec plus d’efficience :
« Les données permettent de penser les choses différemment, davantage en services qu’en infrastructures. Cela permet d’obtenir des résultats concrets beaucoup plus rapidement. Nous souhaitons faire émerger de nouveaux usages, afin d’améliorer la vie des usagers. »
Pour rappel, le site transport.data.gouv.fr présentera deux grands axes qui s’orchestreront autour « d’un entrepôt de données national pour les données statiques (dont la fiabilité et la mise à jour seront assurées) et d’un répertoire d’API externes, pour les données temps réel. »