Selon le directeur général de l’Association du transport aérien international (IATA) Willie Walsh, près de 5 milliards de passagers devraient prendre l’avion en 2024. Un record.
Il y a quatre ans, les voyages mondiaux se sont quasiment arrêtés à cause de la pandémie de Covid-19. L’industrie de l’aviation avait alors vécu la pire année de son histoire pour la demande de transport aérien. D’après l’Association du transport aérien international (IATA), le nombre de passagers à baissé de 60% en 2020, tandis que les revenus du secteur ont dégringolé de plus de 70%.
Quatre ans plus tard, la pandémie et les multiples perturbations qu’elle a engendré ne sont plus qu’un mauvais souvenir pour le volet du transport aérien. Les dernières estimations de l’IATA indiquent que les recettes de l’aviation pourraient atteindre, d’ici la fin de l’année, un nouveau record de 1 000 milliards de dollars. 4,96 milliards de passagers sont attendus en 2024, soit 420 millions de plus qu’en 2019.
Lors de la 80ème assemblée générale annuelle de l’IATA, organisée du 2 au 4 juin dernier à Dubaï, le directeur général de l’IATA Willie Walsh a mis en exergue le rôle phare de l’aviation dans la connexion du monde. « Avec un nombre record de cinq milliards de voyageurs aériens attendus en 2024, le besoin humain de voler n’a jamais été aussi fort. En outre, l’économie mondiale compte sur le fret aérien pour acheminer les 8,3 billions de dollars d’échanges commerciaux qui parviennent aux clients par voie aérienne. Il ne fait aucun doute que l’aviation est essentielle aux ambitions et à la prospérité des individus et des économies ».