Le Salon Top Marques, qui se tient à Monaco du 20 au 23 avril, a défrayé la chronique en mettant à l’honneur un prototype de voiture volante créée sous pavillon Slovaque.
Le groupe AeroMobil a par ailleurs confirmé que le véhicule serait commercialisé dans un délai de deux ans, moyennant un coût d’un million d’euros. Ce dernier disposera en l’état de quatre heures d’autonomie et d’un rayon d’action de 700 kilomètres dans les airs et 875 sur la route.
Néanmoins, le PDG de la firme, Juraj Vaculik, concède que de nombreux obstacles doivent encore être franchis pour que l’aventure soit couronnée de succès : « On a un vrai défi à relever, il faut la faire homologuer à la fois comme un avion et comme une voiture« , prévient-il.
Pour autant, l’Aeromobil n’est pas le seul projet du genre actuellement, puisqu’ Airbus exploite également cette niche (voiture terre-air baptisée Pop-up) , tous comme des structures chinoises.
Une évolution qui ne surprend guère Michel Polacco, journaliste aéronautique interrogé par le site France Info : « C’est logique que des grandes entreprises essaient d’explorer de telles pistes. Il n’est pas dit que dans un monde futur on n’utilise pas des véhicules qui seront automatiquement pilotés et qui seront capables de faire tout ou partie d’un parcours de manière volante. »