Selon une récente étude de Reuters auprès d’une centaine de professionnels de la City, relayée par La Tribune, la France devrait bénéficier du contre-coup britannique lié au Brexit. Une tendance qui se confirme particulièrement pour le secteur bancaire puisque l’agence prévoit le redéploiement prochain de plus de 2000 emplois dans la ville lumière.
En tout et pour tout, 5000 postes sont susceptibles de quitter le Royaume-Uni et d’être recréés à l’international d’ici mars 2019. Une aubaine pour la capitale française, poursuit l’Agence : « Paris apparaît désormais comme la place financière la plus prisée pour ces relocalisations. Une bonne nouvelle pour le gouvernement français et la région Île-de-France qui ont multiplié les initiatives et déplacements pour séduire la communauté de la City. »
La métropole pourrait en conséquence absorber 2280 emplois au total : « L’essentiel viendrait de la britannique HSBC, qui envisage toujours de délocaliser un millier de postes. Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup envisagent aussi de déplacer au moins une partie de leurs effectifs à Paris. Morgan Stanley, de son côté, pourrait créer 80 postes. »
A titre de comparaison, c’est plus que le voisin allemand (1420 postes vers Francfort), mais aussi Dublin (612) ou encore Luxembourg (407).
Pour rappel, « plus de la moitié des institutions financières interrogées (par Reuters) ont déclaré qu’elles devront réaffecter leurs effectifs ou restructurer leurs activités du fait de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Parallèlement, un quart a estimé que le Brexit n’aurait pas d’impact. Enfin, les 25% restants ont (indiqué) ignorer à ce stade ses effets ou réfléchir encore à leurs perspectives ».
Crédit photo : Pixabay