La start-up de Saint-Quentin (Hauts-de-France) a créé un boîtier permettant de sauvegarder les ruches en les connectant entre-elles. Ce système novateur offre ainsi aux apiculteurs un suivi pointu de cette espèce de plus en plus menacée.
« La population des abeilles diminue de manière catastrophique et cela représente un véritable enjeu de société, car les abeilles sont des pollinisateurs qui permettent à 80 % des espèces végétales de se reproduire. Si elles venaient à disparaître, les conséquences seraient dramatiques, y compris pour l’Homme », martèle auprès des Echos, Maxime Mularz, le fondateur de Hostabee.
L’entrepreneur a en effet décidé de se lancer dans cette niche environnementale peu exploitée. Et bien lui en a pris puisque sa création a reçu en 2015 le prix de l’Innovation Technologique du concours Innov’Agritourisme, organisé par les chambres d’agriculture des Hauts-de-France. Mais ce n’est pas tout, l’intéressé peut également se prévaloir de plusieurs participations au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, qui lui offrent une exposition outre-Atlantique bienvenue.
Un intérêt international non négligeable
Concrètement, « le module imaginé par M. Mularz s’accompagne d’une application web. Ensemble, ils permettent aux apiculteurs de connaître la température et l’humidité de leurs ruches grâce à une technologie de communication à bas débit, par radio, inoffensive pour les abeilles. Ce dispositif rend ainsi possible la surveillance à distance de l’état de santé de chaque colonie et l’optimisation du travail dans la ruche, en évitant les visites injustifiées tout en augmentant l’efficacité des interventions. »
Aujourd’hui, la jeune pousse équipe 300 ruches en France et atteste également de 1000 précommandes à l’international en provenance notamment des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Portugal ou encore de la Suisse.
Enfin, en ce qui concerne la problématique du business model, un boîtier couplé à une année d’abonnement à la solution Hostabee coûte 86 euros. « Passée cette échéance, le coût s’élève ensuite à trois euros par mois et par boîtier », ajoute le média.
Crédit photo : Pixabay