Interviewée par Les Echos, Sandrine Benichou – qui a lancé fin 2017 « Ma Petite Étagère« , une jeune pousse spécialisée dans la vente en ligne de vêtements pour bébés – revient sur le rôle majeur joué par les incubateurs dans la sphère start-up.
« Sans incubateur, je n’aurais pas créé ma start-up, parce que c’est très compliqué de lancer une entreprise quand on est seul. On n’a pas forcément toutes les compétences et c’est normal. Le fait de se faire accompagner, ça permet aussi d’être formé, d’apprendre et d’échanger sur son expérience avec d’autres créateurs d’entreprise. Ça enrichit énormément un parcours. Je recommande à tous les porteurs de projet, surtout quand ils sont jeunes et qu’ils sortent de l’école, comme moi, de se faire accompagner. »
L’intéressée a en effet bénéficié des conseils et du réseau de l’incubateur féminin lyonnais, Les Premières. Une condition sine qua non pour prendre son envol, insiste-t-elle :
« Le choix de l’incubateur dépend de votre idée, du secteur et de ce que vous voulez faire. Je pense qu’il y a aussi une question de feeling et d’humain. Je suis allée vers Les Premières parce que c’était un réseau de femmes. En tant que femme, j’avais envie d’être entourée d’ondes féminines et j’avais un projet qui s’adressait aussi à des femmes donc ce n’était pas anodin. (Pour autant), il ne faut pas hésiter à aller dans des incubateurs spécialisés. »
Et comme souvent la Toile reste le meilleur moyen de réduire les coûts pour une jeune entreprise :
« Avec Ma Petite Étagère, nous avons innové dans le numérique parce que nous voulions justement permettre aux jeunes parents d’éviter de se déplacer pour acheter ou revendre leurs vêtements pour enfants. Nous leur donnons une solution clefs en main depuis leur ordinateur. C’est une vraie volonté. De plus, nous fonctionnons beaucoup avec les réseaux sociaux, notamment avec Instagram à travers l’e-influence . Ça a du sens d’être 100 % digital ».
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