C’est un fait, Jean-Luc Moudenc a placé l’année 2019 sous le signe de la révolution verte. Après avoir annoncé la création de cinq parcs le mois dernier, le maire de Toulouse envisage désormais la création de jardins suspendus sur le modèle des antiques civilisations mésopotamiennes.
Le site Actu a en effet eu écho de la mise en place par les autorités locales d’un groupe de travail destiné à poursuivre et peaufiner cette campagne de végétalisation. Une information confirmée par l’un des membres de cette task force :
« C’est vrai. Une quinzaine de personnes se réunissent régulièrement depuis janvier autour de la définition d’un projet capable d’envoyer un signal urbain et environnemental fort. Un signal international portant à la fois le message de l’urgence climatique et celui de la possibilité pour une métropole d’agir pour l’environnement au travers d’un grand projet urbain. La création de jardins suspendus ainsi fait partie de nos pistes les plus sérieuses », souligne cette source.
Avant de poursuivre : « Pour ce qui concerne la hauteur d’une telle œuvre, il y a débat entre nous, mais il apparaît probable qu’une élévation végétale de 80 à 100 mètres, soit une dizaine de niveaux, paraît tout à fait envisageable. Il s’agit de ne pas exploser le budget de construction, ni de faire de l’ombre, sans mauvais jeu de mot, à la Tour d’Occitanie. »
Un projet citoyen avant tout
A cette fin, un grand concours d’idées participatives devrait être intégré dans le processus décisionnel. Et cela, sur le modèle du « bien être, de la vie saine, et du respect de l’environnement ».
Le but étant « de ne pas créer un énième jardin public », insiste le contact, qui évoque « le périmètre du projet Toulouse Euro Sud Ouest (TESO), et la place Occitane et ses immeubles alentours » comme sites potentiels d’accueil.
Quant à l’aspect pécuniaire, l’hypothèse d’un financement via un crownfunding international fait doucement mais sûrement son chemin.
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