Alors que les banques centrales européennes passent depuis des décennies par « le Loco London » pour réaliser des transactions avec de l’or – Londres étant le deuxième mastodonte mondial du secteur derrière New York (« Comex ») avec des réserves de 115 milliards d’euros de barres – la banque de France compte sur les incertitudes liées au Brexit pour rabattre les cartes dans ce dossier.
Selon BFM, l’institution négocie en effet avec la banque américaine, JP Morgan, afin de consolider un nouveau marché de l’or. Et s’inscrire de facto dans une alliance crédible capable de suppléer l’ogre britannique. « Ils sont convaincus que le Brexit va changer les choses et ils veulent en être”, confirme ainsi une source proche du dossier.
De son côté, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, avait déjà lancé un pavé dans la marre au printemps 2018 en affirmant que le Brexit donnerait naissance à de nombreuses opportunités sur lesquelles la BdF pourrait capitaliser.
« Il n’y aura pas une seule “City” continentale demain, mais un réseau intégré polycentrique avec une spécialisation par pôles de compétence », martelait-il alors.
Avant de poursuivre, confiant : « Paris dispose en l’occurrence de nombreux atouts à faire valoir pour devenir un pôle majeur de financement des entreprises et de l’innovation en Europe.”
Affaire à suivre donc…
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