Nantes Métropole passe la seconde sur l’épineux dossier de la protection des données des citoyens. L’institution a officialisé mercredi 19 juin une « charte métropolitaine de la donnée » démontrant que les co-signataires publics-privés s’engagent à respecter les règles de collecte et d’utilisation en la matière.
Selon Le Figaro, qui relaie l’information, le document « va au-delà du cadre législatif (national). Et a été signé par 43 acteurs publics, privés et associatifs. Celui-ci précise notamment que la Métropole et ses délégations de service public ne collecteront que les données nécessaires à leurs missions. (Ce qui englobe) le refus de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour des décisions individuelles concernant les usagers. Mais aussi la souveraineté dans l’hébergement des données publiques, qui seront uniquement stockées en France ou dans l’UE ».
Il est toutefois important de noter que cette démarche s’effectue sur le mode du volontariat. Aucun organisme public et privé ne pourra en effet être forcé de signer cette charte.
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