La municipalité toulousaine a décidé de de ne pas lancer d’appel d’offres concernant la mise en circulation au sein de la ville rose de trottinettes électriques en libre-service.
Les accidents, l’encombrement des voies publiques, et les dégradations (constatées dans d’autres agglomérations du pays) refroidissent en effet les élus locaux, relaie La Dépêche.
« Nous plaçons la sécurité au centre de nos préoccupations. Nous ne sommes pas du tout contre la trottinette électrique. C’est un outil de déplacement intéressant, qui est pliable, peut s’emporter dans le métro et servir à se déplacer facilement en ville. Mais déployer des centaines de trottinettes sur les trottoirs, cela pose véritablement des problèmes de gestion de l’espace public », confirme ainsi Philippe Perrin, conseiller municipal délégué et vice-président de Toulouse Métropole en charge de la politique cyclable et des nouvelles mobilités.
Même son de cloche du côté du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc :
« Je suis très réticent. J’ai véritablement peur. On veut développer le cyclable, la place des piétons et les espaces piétons. Ce que je crains en revanche, c’est que si on introduit de manière massive des trottinettes, même en régulant, on crée des conflits et des accidents, de l’inconfort. Je le vois bien à Paris, lorsque vous marchez sur le trottoir, il y a des trottinettes garées en travers, c’est très négatif… Pour les personnes âgées, les personnes âgées ou les parents avec un landau, c’est compliqué. Une fois de plus, ce sont les plus fragiles qui trinqueraient. »
A suivre donc…
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