L’ex-préfet de Loire-Atlantique, Claude d’Harcourt, a définitivement validé en juillet 2019 le projet du nouveau CHU appelé à poser définitivement ses valises, en avril 2026, sur l’île de Nantes. Celui-ci regroupera sur un site unique, et à proximité des facultés de santé, des instituts de formation paramédicaux et des instituts de recherche. Mais aussi un campus santé flambant neuf.
Au final, il s’agit ni plus ni moins que du plus grand chantier hospitalier de France, dont les travaux on débuté en octobre 2020 pour une livraison en avril 2026. Quant aux chiffres, ces derniers parlent d’eux-mêmes car la structure de 10,1 hectares comprendra 1384 lits et places, 54 salles de blocs opératoires et 100 % de chambres individuelles.
Le nouvel hôpital vise ainsi à offrir les meilleures conditions d’accueil et de prise en charge des patients. C’est à dire ouvert sur la ville, conscient de sa responsabilité environnementale, anticipant la révolution numérique et cultivant un environnement agréable.
Un campus santé prévu pour 2030
En outre, le volet de la formation sera lui aussi au coeur du projet, confirme la Métropole nantaise. Un nouveau campus santé verra en effet le jour à l’horizon 2030.
Sous la maîtrise d’ouvrage de la Région, il regroupera, dans un même ensemble immobilier, les facultés de médecine, dentaire (hors première année) et pharmacie (pour la 5e année), ainsi que 11 formations paramédicales, sanitaires et sociales du CHU et de l’Institut régional de formation aux métiers de la rééducation et de réadaptation, actuellement situées à Saint-Sébastien-sur-Loire. Le concours d’architectes débutera quant à lui en mars prochain.
L’opération – estimée à 201 M€ et cofinancée par l’État, la Région, Nantes Métropole, l’Europe, Nantes Université et le CHU – accueillera entre 7000 et 10 000 étudiants de tous âges, enseignants, chercheurs et personnels.
Connecté et équipé d’espaces techniques spécifiques (école de chirurgie, laboratoire de simulation, d’anatomie…) adaptés aux futures pratiques professionnelles et aux exigences de la recherche, le campus améliorera nettement les conditions d’enseignement par rapport aux sites actuels, pour la plupart vétustes.
Restaurant universitaire, parking public et commerces
Pour information, ce dernier comprendra une cafétéria et un restaurant universitaire, dimensionné pour fournir 1250 repas consommés chaque jour sur place et 1750 repas destinés à d’autres restaurants du Crous. Mais aussi un parking public, financé par Nantes Métropole.
D’une capacité de 650 places, il viendra compléter l’offre du quartier dont les besoins sont estimés entre 3000 et 3500 places (dont 1200 sous le futur hôpital). Trois cellules d’activité et de commerces créeront enfin un lien avec le quartier.