Ce contrat – qui prévoyait l’exploitation par le groupe Vinci de l’aéroport de Nantes Atlantique et du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes durant 55 ans – a été résilié en raison de l’abandon du projet de transfert en janvier 2018, a indiqué mardi le ministère des Transports. L’Etat se réfère donc à l’avis du Conseil d’Etat qu’il a saisi dans cette affaire.
Selon France Bleu, qui relaie l’information, « l’abandon du projet de transfert vers Notre-Dame-des-Landes a changé la donne et de fait, a modifié les termes mêmes de ce contrat de concession (signé en 2010). Vinci a demandé au gouvernement d’y introduire un avenant mais le gouvernement a préféré saisir le Conseil d’Etat avant de s’engager. Ce dernier préconise (donc) le lancement d’un nouvel appel d’offres ».
De son côté, le gouvernement s’est engagé à ce que les travaux de modernisation de l’aéroport de Nantes débutent en 2021. Une promesse sur laquelle ne comptent manifestement pas les partisans d’un transfert.
C’est le cas du sénateur LR de Vendée, Bruno Retailleau, qui a fustigé dans un communiqué « l’amateurisme et le cynisme » de l’Elysée, indiquant que la deadline de 2021 relevait d’une utopie pure et simple car le chantier n’était pas en mesure démarrer avant 2025.
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