La Fabrique de la Cité, think tank dédié à l’innovation et à la prospective urbaine, a publié sa nouvelle note mobilité sur l’autocar express.
Un tiers des actifs vivent désormais à 20 km de leur lieu de travail. Le phénomène n’est pas nouveau alors que les activités tendent à se concentrer dans les grandes villes. Les ménages, quant à eux, aspirent à vivre dans des territoires moins denses. Le problème majeur est que ces territoires ne bénéficient pas d’offres de transports en commun pertinentes, la voiture s’impose donc comme le mode de transport privilégié et pèse très fortement dans le budget des ménages.
C’est pourquoi toute forme de régulation peut susciter des mouvements de contestation comme en témoigne celui des gilets jaunes. Alors que la mise en place de Zones à Faibles Emissions (ZFE) est prévue pour 2025, des alternatives doivent être trouvées pour décarboner les mobilités tout en maintenant un accès aux villes. C’est le sens de l’annonce du président Emmanuel Macron de construire des RER métropolitains, un message qui ne répond que partiellement au problème.
En étudiant la viabilité économique de l’autocar express à travers plusieurs modèles, Jean-Pierre Orfeuil* propose ainsi une alternative crédible aux mobilités longues distances.
*Jean-Pierre Orfeuil a travaillé une vingtaine d’années à l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS) où il a dirigé la Division Économie de l’Espace et de la Mobilité En 1998, il devient professeur en aménagement à l’École d’Urbanisme de Paris et à l’IAE Gustave Eiffel. Depuis 2000, il est conseiller externe à l’Institut pour la ville en mouvement-Vedecom (IVM)
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