La start-up américaine – qui avait installé depuis un mois et en toute discrétion une centaine de trottinettes électriques en libre service dans les rues bordelaises – a été sommée par Alain Juppé de les retirer temporairement. Et cela, en vue d’ouvrir une concertation avec la mairie, relaie Le Figaro.
« Aujourd’hui, quand une entreprise arrive et met des trottinettes sur le trottoir et que je lui dis ‘Attention, moi, je ne suis pas d’accord, il faut qu’on en parle !’, ils me font un bras d’honneur et ils continuent. »
Le message du patron de la cité girondine n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd… Et a été reçu 5/5 par la direction de Lime. Bien qu’aucun cadre réglementaire n’encadre pour le moment l’utilisation de ces engins dans l’Hexagone, l’entreprise californienne a finalement opté pour la case médiation. Le but : ne pas se mettre les autorités locales à dos.
Et pour cause, Alain Juppé reste particulièrement hostile envers les trottinettes électriques coupables, selon lui, de créer nombre de problèmes sur la voie publique, notamment envers les passants dont la progression s’avère complexe sur les trottoirs. Ce dernier est donc partisan de la mise en place rapide d’un système de licence à même de déterminer où et comment ce matériel doit être utilisé dans les rues.
Vers une extension du code de la route
De son côté, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a annoncé que les trottinettes électriques et autres engins de déplacement personnels seront bientôt introduits dans le code de la route
Pour rappel, Lime avait procédé récemment de la même façon à Toulouse… Avant de faire marche arrière au bout de trois jours.