Investi depuis 2014 dans le numérique, le Centre des Monuments Nationaux (CMN) a décidé de s’ancrer un peu plus dans l’ère 2.0 en s’offrant un incubateur « maison ». L’objectif étant de permettre à de nombreuses jeunes pousses de faire rayonner encore un peu plus la centaine de sites historiques français placés sous la juridiction du CMN.
Selon L’Usine Digitale, l’établissement chargé de la conservation et de l’animation d’une partie de la richesse hexagonale s’est associé à la plateforme Creatis (130 start-ups chapeautées en six ans) afin de mener à bien cet ambitieux projet.
« La création de cet incubateur s’inscrit dans le droit fil de notre stratégie d’innovation, au service de l’accès du plus grand nombre au patrimoine et à la culture », se félicite ainsi Philippe Bélaval, le président de la structure. Et pour cause, le CMN est prêt à accueillir ses cinq premiers locataires dès mai 2018, et cela pour une durée d’un an. Par ailleurs, « une manne financière de 120 000 euros financera cette première campagne de recrutement et de promotion », poursuit l’intéressé.
Booster l’aura du patrimoine français
Si le lieu qui accueillera l’incubateur n’a pas encore été acté, les décideurs ont néanmoins décidé que l’ensemble des start-ups sélectionnées devront être réunies au même endroit afin « qu’elles puissent dialoguer ». Ce qui en soit « ne les empêchera pas de pouvoir travailler avec un ou plusieurs des monuments dont s’occupe le CMN ».
Il est important de noter que le CMN ne prévoit pas pour le moment d’entrer au capital de ces entreprises. Pour autant, il n’exclut pas de le faire si leur action se montre prometteuse. Ces dernières auront également l’occasion de travailler avec d’autres organismes à l’issue de l’incubation.