Allier les plantes au numérique, c’est l’objectif prôné par le projet Flora Robotica, fer-de-lance d’une stratégie novatrice à l’initiative de quatre pays européens (Autriche, Allemagne, Pologne et Danemark) souhaitant réinventer les green cities.
Cette démarche vise à « développer et explorer étroitement les relations symbiotiques entre la robotique et les plantes naturelles afin de découvrir le potentiel d’une société robotique naturelle capable de réinventer les artefacts architecturaux et les espaces de vie. »
Concrètement, il s’agit d’un système expérimental mettant en scène des espèces naturelles dédiées, reliées via des capteurs à un ordinateur traitant les informations récoltées. Un ensemble de données pouvant vraisemblablement déboucher sur « la réalisation d’un écosystème autonome mi-naturel, mi-numérique, allant de la production d’énergie par les plantes, à la réduction de la pollution, en passant par la production alimentaire. »
Vers des green cities intelligentes ?
Flora Robotica pourrait donc permettre à de nombreuses métropoles de gérer leur espace naturelle de façon efficiente en s’évitant de nombreuses contraintes pratiques. La végétalisation s’en trouverait ainsi beaucoup plus logique et le quotidien des citadins beaucoup moins stressant.
Une logique qui ne découlerait pas de la réflexion humaine mais de la robotique des plantes tout simplement.
Source : L’Atelier
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