L’entrepreneuse marseillaise, Chloé Zaied (29 ans), a lancé le tout premier bateau de plaisance fonctionnant à l’hydrogène. Une solution 100% écologique et à haut potentiel.
Dans les faits, la technologie que promeut la jeune pousse phocéenne, Hynova 40, combine un moteur électrique silencieux alimenté par de l’hydrogène stocké sur le bateau comme source d’énergie. Lorsque l’hydrogène est produit par électrolyse de l’eau, il est dit hydrogène vert et dans ce cas l’appareil bénéficie d’une propulsion écologique.
Cette source énergétique représente 75% en masse de l’univers, est inépuisable et ne pollue pas. L’hydrogène est l’un des deux éléments indispensables pour obtenir de l’eau (H2O), deux atomes d’hydrogène, nommé dihydrogène, (H2) et un atome d’oxygène (O) combinés donnent la molécule H2O. De son côté, l’homme est constitué à 60% d’eau tandis que l’hydrogène constitue 9,5% du corps humain. Nous rêvons tous d’une source d’énergie inépuisable. (Hynova)
L’avenir du secteur sera vert
« Quand on envoie un courant dans l’eau, on récupère l’hydrogène », explique la jeune femme auprès du site Made in Marseille. « C’est une technique qui ne date pas d’hier, mais elle n’est pas exploitée. Depuis 2012, je travaille dans une structure familiale, spécialisée dans la location de bateaux avec skipper dans le Parc national des Calanques. Je me dis que j’ai la chance d’être tous les jours dans ce panorama, mais je n’avais plus envie d’être en proie au dilemme : économie ou écologie ? J’ai choisi d’allier les deux », ajoute l’intéressée.
Avant d’évoquer la génèse de la start-up : « J’ai rencontré l’équipe de l’Energy Observer (le catamaran circulant en totale autonomie énergétique à des fins expérimentales) il y a deux ans. Je leur ai parlé de mon projet et ils m’ont soutenue, ils ont trouvé ça intéressant que ce soit élaboré dans le parc des Calanques. Par la suite, j’ai fait la rencontre d’autres personnes, dont un architecte naval, avec lequel j’ai pu lancer la construction du bateau ».
Comme le souligne le média, les stations service maritimes où se ravitailler en hydrogène sont encore peu nombreuses pour le moment dans l’Hexagone. Mais nul doute que cet état de fait évoluera si le concept prend de l’ampleur à l’avenir
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