Si l’excellence de la formation hexagonale en matière d’innovation ou la qualité des infrastructures locales ont été largement saluées par l’INSEAD, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et de l’Université Cornell, l’insuffisance des investissements étrangers et les difficultés d’accès au crédit des entreprises font, quant eux, offices de talon d’Achille. La France se situe donc à la 15 ème place du classement annuel de la structure portant sur les capacités et les performances de 127 pays en matière d’innovation.
« En 2017, la France reste encore relativement à la traîne comparativement aux autres pays de l’Union européenne. Elle se positionne ainsi à la quinzième place du classement, loin derrière la Suisse, première pour la septième année consécutive, mais aussi de la Suède, seconde, des Pays-Bas, troisième, ou de l’Allemagne, qui arrive neuvième. »
Si le constat dressé par Le Figaro semble peu flatteur pour Paris, le média tempère par la suite son analyse :
« Mais ne tirons pas trop vite la sonnette d’alarme: bien qu’encore loin de la tête du classement, la France a tout de même gagné trois places par rapport à 2016, et six par rapport à 2015. Les experts saluent ainsi une progression constante du pays et, tout en pointant de réelles faiblesses en matière d’accès au crédit ou de capacité à attirer les investisseurs étrangers, donnent également de bonnes raisons d’espérer grappiller quelques places supplémentaires l’an prochain. »
Le média dresse par ailleurs les forces et faiblesse françaises en la matière :
Forces :
- Un bon apport financier dans les premières phases de développement
- Un marché intérieur dynamique
- Des infrastructures performantes
- Une formation d’excellence
Faiblesses :
- Un manque d’investissements étrangers
- Un manque en Formation brute de capital fixe (FBCF)
- Des difficultés pour les entreprises dans l’accès au crédit