L’Innovation a fait une entrée fracassante dans la sphère ministérielle jeudi 18 mai avec la nomination de Frédérique Vidal (53 ans) au sein du gouvernement Macron. La spécialiste de la génétique moléculaire, présidente de l’Université Nice Sophia Antipolis, chapeautera cette problématique de plus plus prégnante au sein de l’Hexagone.
La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a d’ores et déjà promis lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur, Thierry Mandon, de concilier ces deux derniers axes majeurs ainsi que « le monde académique et le monde de l’entreprise. »
Et cela, avec la volonté « de trouver dès aujourd’hui la voie de la confiance afin de remettre innovation et recherche au cœur de l’économie française. »
Faire de la jeunesse, un acteur fondamental de cette mue
L’intéressée, issue de la société civile, a poursuivi son plaidoyer en lançant un message aux nouvelles générations : « Nos jeunes sont notre avenir, nous leur devons un avenir. De ce fait, nous devons poursuivre la révolution numérique dans l’enseignement supérieur au service d’une révolution pédagogique, tout en encourageant la curiosité, la prise de risque chez les étudiants comme dans les pratiques des enseignants. »
Pour rappel, T.Mandon ne jouissait que du rang de Secrétaire d’État. Fair-play, il n’a pas manqué de saluer ce changement de statut au sein de l’Élysée.