De nombreux opérateurs du secteur immobilier font état d’une forte hausse du marché lyonnais, notamment dans les quartiers huppés tels que la Presqu’île, le Vieux Lyon ou encore la Croix-Rousse où les biens anciens prédominent.
+8,8 % sur 12 mois pour le dernier baromètre Meilleursagents.com, +7,8 % pour Seloger.com, c’est un fait, la capitale des Gaules est victime de son succès et les conséquences sur le marché immobilier local s’en ressentent fortement.
Ainsi, outre l’augmentation démographique, une autre raison sociologique vient expliquer cette inflation : il s’agit du remplacement progressif de la classe ouvrière par des cadres ou des professions libérales de plus en plus attirés par les charmes lyonnais. Mais ce n’est pas tout, le nombre de biens limités proposés à la vente dans les quartiers huppés vient lui aussi amplifier cette explosion des prix, relaie Le Progrès :
« Selon Seloger, le prix de vente moyen sur un an est de 4 475 € le m². Dans le 1er arrondissement par exemple, il faut compter 5 107 € (+ 22 %), 5 465 € dans le 2e (+ 10,4 %), 4 090 € dans le 7e (+ 14,7 %). Au niveau national, si la marge de négociation dans l’ancien (tous biens confondus) est de 4,4 %, elle (reste néanmoins) plus faible en Rhône-Alpes (3,2 % pour les maisons, 2,7 % pour les appartements). »
Au final, le chiffre le plus marquant reflète plutôt les vingt dernières années puisque le prix des biens anciens a connu durant cette période une inflation de 203 % entre Rhône et Saône !
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