Le classement Global Cities 2017 place Paris en troisième position des villes les plus attractive au monde. La capitale se positionne juste derrière New-York et Londres.
Le cabinet A.T Kearney dresse chaque année le classement des villes les plus attractives au monde depuis bientôt dix ans, le premier palmarès datant de 2008. Et Paris qui n’était classé que 13ième en 2016 réalise une superbe performance en gagnant 10 places en à peine une année. La capitale française arrive ainsi juste derrière deux mégalopoles internationales : New-York et Londres. Le Global City Index se penche sur les performances économiques des grandes villes mondiales et attribue également des points en fonction des perspectives d’avenir. Et selon le cabinet A.T Kearney, l’avenir s’annonce radieux pour Paris.
Que cela soit donc du point de vue des performances économiques comme du point de vue du potentiel d’avenir, Paris arrive troisième dans tous les cas de figure. Une superbe performance surtout au regard du fait que ce sont non moins de 128 villes du monde entier qui sont passées à la loupe.
Une ville attractive à plus d’un titre
Pour dresser ce classement qui permet aux investisseurs du monde entier d’orienter leur choix, le cabinet A.T Kearney prend en compte plusieurs critères : le bien-être personnel, l’innovation, la gouvernance et l’économie. Le cabinet indique que ces critères permettent « d’évaluer sur le long-terme les investissements et le succès en prenant en considération des éléments tels que les performances environnementales, les infrastructures et la capacité d’innovation. ». San Francisco reste encore en tête du classement en raison de son fort potentiel d’innovation, la ville de Californie étant la reine des startups. Mais c’est bien le tissu dense des jeunes pousses parisiennes qui a permis à Paris de bondir dans le classement, les incubateurs à startups étant légion et les investisseurs privés particulièrement actifs sur ce créneau.
La mairie de Paris n’y est pas pour rien puisque Anne Hidalgo expliquait un peu plus tôt en juin que « Paris aurait pu devenir une ville musée comme Rome par exemple. » mais que « Paris a voulu devenir une capitale européenne et mondiale de l’économie numérique. »
L’élue explique ainsi que depuis 2010, « le fonds Paris Innovation Amorçage a aidé plus de 1000 start-up pour un total de 46 millions d’euros ». Avec la récente ouverture de Station F, le campus de start-up financé par Xavier Niel, et les discours successifs sur la « start-up nation » d’Emmanuel Macron, l’attractivité de Paris a toutes les chances de poursuivre sa belle percée sur la scène internationale.