A partir du mois de décembre, certains Ouigo reliant Paris à Marseille ne partiront plus de Marne-la-Vallée, mais de la Gare de Lyon.
Les prix des billets y seront néanmoins plus onéreux que dans les gares périphériques, confirme le directeur général de Ouigo, Stéphane Rapebach. Et cela, en raison de péages plus élevés.
La différence est d’ailleurs particulièrement saisissante entre Paris intra-muros et la Province puisque les adultes doivent débourser 16 euros au lieu de dix pour emprunter le train low coast. Quant aux enfants, le prix passe de 5 à 8 euros.
Concrètement, « depuis la Gare de Lyon, la SNCF proposera trois allers-retours par jour de Paris à Marseille via Lyon-Saint-Exupéry, Valence TGV, Avignon TGV, et Aix-en-Provence TGV. Deux rotations supplémentaires iront jusqu’à Nice, en s’arrêtant notamment à Toulon, Cannes et Antibes. Ouigo ne desservait jusqu’à présent pas la Côte d’Azur », relaie ainsi l’Express.
Mais ce n’est pas tout, le développement du Ouigo provoque un autre effet miroir : la fin de l’IDTGV. “Un service dont les billets étaient également disponibles seulement sur Internet et qui a beaucoup servi de champ d’expérimentation aux offres commerciales du groupe”, souligne Le Monde.
Un Ouigo record en 2020 ?
Avec l’émergence du train à bas prix, la SNCF compte séduire six Français sur dix et concurrencer à terme les plateformes de covoiturage et les cars longue distance. L’entreprise publique espère ainsi attirer 25 millions de passagers d’ici 2020 via cette prestation. Ce chiffre serait alors presque quatre fois supérieur à 2017 qui connait pourtant une hausse de 30% par rapport à 2016 (7 millions).
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