La start-up néerlandaise souhaite séduire la clientèle parisienne avec une offre au fort accent sécuritaire pour sa gamme de vélos électriques. Et cela, alors que les dégradations et les vols restent une épée de Damoclès non négligeable pesant sur les deux-roues de la capitale.
La jeune pousse semble en effet avoir tout prévu pour palier à ce genre d’impondérable, indique BFM : « Les vélos sont équipés d’une protection inédite contre le vol. Ils disposent d’un cadenas intégré qui bloque la roue arrière et déconnecte la batterie. Si quelqu’un tente tout de même de forcer ces sécurités, une alarme sonore et lumineuse avertira les passants. Simultanément, le propriétaire reçoit une alerte sur son smartphone grâce à une appli. Et si le voleur parvient tout de même à s’en emparer, (l’appareil) sera bloqué, la batterie coupée et des « Bike Hunters » entrent en action. »
Concrètement, qu’est-ce qu’un « Bike Hunters » ? Littéralement, il s’agit de chasseurs de vélos employés par Van Moof pour suivre la trace des modèles volés dans lesquels est inséré une puce GPS. Ces derniers auront en conséquence deux semaines pour retrouver l’appareil et le restituer à son propriétaire. Durant ce laps de temps, le client bénéficiera du prêt d’un vélo semblable au sien. Passer ce délai, la start-up sera dans l’obligation de lui en fournir en autre.
Une démarche singulière
Concernant le business model de la jeune pousse, deux possibilités s’offrent aux clients : la première est assez classique avec une vente comprise dans une fourchette allant de 898 euros pour la gamme smart, à 3398 euros pour la gamme electrified qui sera disponible dès le mois de septembre.
Quant à la seconde, elle porte sur une location d’un appareil via un forfait évalué à 19 euros couplé aux prestations du personnel de sécurité facturées 298 euros. Toujours dans cette configuration, une innovation éco-responsable entrera en scène puisque l’abonné aura la possibilité de revendre cette clé virtuelle à un autre cycliste qui prendra en charge le tarif mensuel.