Solutionner des problématiques liées à l’environnement urbain (énergie, gestion des déchets, logistique, mobilité..) via des solutions innovantes au service de la qualité de vie, tel sera à nouveau l’objectif de la seconde édition du programme Datacity, lancée cette semaine.
Développé conjointement par la mairie de Paris et l’incubateur Numa, ce dernier a connu un véritable engouement avec pas moins de 225 candidatures. Néanmoins, les places sont chères puisque seuls douze dossiers ont été retenus par les organisateurs :
« On a réalisé un important travail de prospection. Il fallait s’assurer que les start-ups sélectionnées étaient matures pour le projet », indique Edouard Maurel, leader de l’événement.
Le Parisien est allé à la rencontre d’une des heureuses élues, « craft ai », soutenue par le groupe Suez et la direction de la propreté et de l’eau de la Ville. L’entreprise a décidé de se lancer dans une niche bien particulière, puisqu’elle se focalise sur l’optimisation de la collecte des déchets dans la capitale :
« L’idée est de prédire à quelle heure passent les camions chargés du ramassage d’ordures pour que les riverains sachent quand sortir leurs poubelles. Et cela par l’intermédiaire de puces électroniques installées par la municipalité sur les véhicules. Ce système permet ainsi de collecter des données en temps réel sur l’ensemble des opérations », résume Matthieu Boussard, cofondateur de la start-up.
Avec 400 000 bacs sur l’ensemble de la cité, le chantier reste donc ambitieux, poursuit Régis Leroux de la direction de la propreté et de l’eau :
« Mais il y avait une forte demande des Parisiens, notamment de la part des concierges d’immeubles, pour savoir quand leurs bacs allaient être relevés, ce qui nous a poussés à nous lancer dans cette expérience. Un test grandeur nature d’une durée de deux mois aura d’ailleurs prochainement lieu dans le 15 ème arrondissement afin d’en peaufiner l’efficacité. »
Pour rappel, les résultats des divers projets seront présentés le 6 juin prochain à l’Hôtel de Ville.