La SNCF vise 15 millions de clients supplémentaires. Et cela en proposant de nouveaux services sans pour autant augmenter le prix de son offre TGV, qui sera renommée « inOui » dans le cadre d’une vaste campagne de communication. Les prestations Ouigo vont également évoluer, tout comme le covoiturage maison bientôt intitulé « OUI.sncf ».
Selon le site du Point, « les utilisateurs du TGV auront dès juillet le choix entre l’offre low-cost Ouigo, et l’offre classique, baptisée inOui, qui devrait monter en gamme, avec davantage de services à bord mais à un prix que l’entreprise promet inchangé. L’objectif est de séduire la clientèle, alors que le trafic ferroviaire sera ouvert à la concurrence en 2021. »
Le réseau Ouigo subira ainsi un profond redéploiement pour passer de 5 à 25 % du trafic TGV. Il proposera également dès 2018 de nouveaux départs à partir des principales gares hexagonales.
Mais les changements les plus drastiques se focalisent principalement sur l’offre ‘inOui », confirme Guillaume Pepy, le directeur de la structure :
« Nous allons passer un cap de qualité de service. Ce qu’on fait simplement, c’est qu’on baptise un service qui aujourd’hui n’a pas de nom. »
« Viser la meilleure offre du marché »
Et pour cause, la SNCF vise « une transformation vers le service, avec des agents formés pour évoluer vers le service, en leur faisant adopter une nouvelles posture vis-à-vis des voyageurs, plus attentive, plus attentionnée, à bord ou à quai. »
« Ça se fait par étapes, ça démarre le 2 juillet (avec l’ouverture de la ligne Paris-Bordeaux, NDLR), et ça sera pour 80 % terminé fin 2018, et totalement début 2020. C’est sans augmentation de prix, il ne s’agit pas d’en faire un produit de luxe », insiste l’intéressé.
Pour rappel, le groupe public compte investir d’ici 2020 2,5 milliards d’euros pour affiner son image. Cette opération a déjà débuté avec l’achat récent de nouvelles rames de TGV Océane pour 1,5 Mds d’euros).
Elle se poursuivra avec « la rénovation progressive des trains, l’installation de portes d’embarquement à quai pour libérer du temps au chef de bord (qui n’aura plus à contrôler les passagers), la formation des agents ainsi de nouveaux services numériques, tel que le WIFI. »