L’Eurométropole de Strasbourg dévoile un ambitieux plan vélo pour les cinq prochaines années. Cette dernière vise le trio de tête des premières métropoles cyclables du Vieux Continent, confirme le site du chef-lieu du Bas-Rhin.
Une ambition largement assumée et relayée par la président de l’instruction, Pia Imbs :
« L’usage du vélo est un véritable enjeu pour les habitants, les communes et les acteurs socio-économiques du territoire. (C’est également le cas) en matière de de qualité de l’air et de santé publique. Et lorsque l’on sait que dans l’agglomération 500 000 déplacements quotidiens de moins de cinq kilomètres se font encore en voiture, on mesure la marge de manœuvre dont la collectivité entend bien user. »
Des objectifs d’envergure
Plusieurs paliers sont d’ores et déjà espérés d’ici 2030. A savoir, une part modale du vélo de 20% dans l’ensemble des trajets du territoire (elle était à 11% en 2019). Mais aussi accroître la portée des déplacements cyclistes et devenir l’une des premières métropole cyclables d’Europe. Pour cela, l’Eurométropole entend « se donner les moyens », a renchéri Alain Jund, vice-président en charge des mobilités.
Concrètement, une manne financière de 100 millions d’euros viendra accompagner ce projet d’ici 2026. Outre l’aide à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique (comprise entre 300 et 500 euros), c’est surtout en matière d’infrastructures que les efforts seront à marquer d’une pierre blanche. Sont notamment prévus la création de 120 km de pistes cyclables sécurisées supplémentaires, l’aménagement de 50 jonctions et la construction de 20 ouvrages d’art. Et cela, pour atteindre, à terme, les 700 km de voies séparées autant que possible des autres flux circulatoires.
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