1677, c’est le nombre de PV dressés par la brigade des incivilités toulousaine en 2018. Un chiffre qui a tout simplement doublé en un an. Et pour cause, 18 agents assermentés sillonnent quotidiennement la ville rose afin de prendre sur le fait les « mauvais élèves ».
Quoi qu’il en soit, ce travail de sape paie heureusement ou malheureusement, c’est selon, puisque les amendes forfaitaires dédiées (crottes de chien, jet de mégots…) plafonnent tout de même à 68 euros. Et peuvent même atteindre 450 euros devant un tribunal de police.
« Le prix de la propreté » renchérit de son côté le vice-président de Toulouse Métropole en charge de ce dossier. Emilion Esnault ne lésine en effet pas sur les moyens après avoir misé ces derniers mois sur 26 nouvelles balayeuses et 5 hydro-décapeuses. « Maintenant, la principale marge de manœuvre est entre les mains des Toulousains », assure ainsi l’intéressé auprès de 20 minutes.
En ce sens, les décideurs locaux ont par exemple décidé d’augmenter le nombre de « corbeilles tulipes », comprenant des éteignoirs, de 500 à 900 dès 2020. Mais ce n’est pas tout, ajoute le média, car la Métropole va également distribuer 50 000 cendriers de poche – souples et hermétiques aux odeurs – aux 150 buralistes de l’agglomération. Qui devront donc les redistribuer par la suite à leurs clients.
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