Lyon-Saint-Étienne en seulement huit minutes ? C’est du moins ce qu’espèrent atteindre l’Ecole des Mines et deux start-ups américaines via un projet de train supersonique nommé Hyperloop.
Selon le site 20 minutes, le prototype « circulerait dans un tube sous basse pression et contiendrait des capsules propulsées à l’aide de coussins d’air. »
Si ce dernier, imaginé par le PDG de Space X, Elon Musk, semble aujourd’hui utopique, il n’en reste pas moins réalisable dans un délai de cinq ans, estiment deux structures outre-Atlantiques. Quant à l’Ecole des mines, elle réfléchit parallèlement à la faisabilité d’un tronçon entre les deux villes via ce mode de transport.
« En ligne droite, le train peut rouler jusqu’à 1200 kilomètres/heure. En raison des courbes existant sur le trajet, nous avons réduit la vitesse pour arriver à une moyenne de 400 km/h. Résultat : il faudrait seulement huit minutes pour assurer la liaison entre les deux villes », confirme ainsi Christian Brodhag, chercheur et directeur de l’institution stéphanoise.
Un projet pas si onéreux
L’intéressé prédit même une aventure à 700 millions d’euros, « soit deux fois moins que l’A45, la future autoroute qui doit relier les deux cités. Et pour cause, c’est une technologie révolutionnaire, mais pas sur le plan technique car le système fonctionne grâce aux énergies renouvelables. »
Pour le moment, des pourparlers ont été engagés avec le conseil de développement de la Métropole de Saint-Étienne et plusieurs industriels de la région,« mais cette liaison elle-même n’a de sens que si elle s’intègre dans un futur réseau », tempère C.Broadhag.
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