Bruxelles a chargé le pôle TES de Caen de mettre au point le fauteuil roulant connecté de demain. L’appareil brillera par son autonomie et offrira aux personnes en situation de handicap des déplacements beaucoup plus efficaces.
Ce fauteuil électrique sera en mesure d’opter pour le meilleur itinéraire en ville ou de sillonner les couloirs des hôpitaux selon les besoins du patient. Mais ce n’est pas tout, bon nombre de technologies sont encore à prévoir, note Ouest France. Quant à son rechargement, il s’effectuera la nuit lorsque son propriétaire dort.
Ce programme européen, intitulé « Adapt », associe pas moins de seize partenaires, entreprises, laboratoires et médecins. Et cela, de Brest à Dunkerque, révèle Magali Scelles, qui dirige le pôle. Cette dernière en dit plus sur l’évolution que l’invention est appelée à connaître :
Certains de ces équipements existent déjà, mais servent à tout autre chose. Ils pourront être adaptés au fauteuil. D’autres innovations seront à construire. Ce ne sera pas du gadget : si ce n’est pas utile, si la personne ne s’en sert pas, on arrêtera, promet-elle.
Pour rappel, le projet s’étalera sur quatre ans et coûtera 8,7 millions d’euros dont 6 viendront de fonds européens. Le média indique également que la structure caennaise va être dotée pour ses expérimentations « d’un simulateur de conduite en réalité virtuelle pour apprendre aux utilisateurs à s’en servir. »