La start-up parisienne créée en 2014 trouve un succès intéressant en Île-de-France (Paris, Boulogne, Issy, Levallois et Neuilly) avec près de 1600 scooters électriques en libre-service. Désormais la jeune pousse voit plus loin et souhaite se déployer hors des frontières de la capitale.
Un nouveau tour de table de 40 millions d’euros a donc été réalisé à cette fin auquel participe la RATP (le premier de 15 millions a eu lieu à l’été 2016). Selon Les Echos, « une expérimentation aura lieu ce mois-ci à Nice et dans trois autres villes, en France, en Suisse (Genève) et en Italie (éventuellement Milan)« . Cityscoot prévoit quant à elle, « un parc porté à 5000 scooters en 2018, constituant dès lors la plus grosse flotte de deux-roues électriques partagés au monde ».
Après l’Europe, le monde
Une ambition qui n’a rien d’utopique tant la structure séduit aujourd’hui avec 70 000 clients référencés, dont 40% roulent chaque mois. En 2017, Cityscoot revendique également 1,5 million de trajets. Ce qui est colossal alors que la concurrence avec Coup, filiale de Bosch et d’eCooltra, est particulièrement rude.
« Le point d’équilibre de notre métier se situe vers quatre ou cinq trajets par jour et par scooter. Nous sommes déjà à ce niveau-là », affirme ainsi en grande pompe Bertrand Fleurose, son fondateur.
Pour rappel Cityscoot vise à terme un marché de 50 villes à travers le monde.
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