La municipalité strasbourgeoise expérimente actuellement une gestion automatisée des feux tricolores sur six carrefours de l’Avenue de Colmar. Le but : faire chuter de 6 à 9% les émissions de CO2, d’oxydes d’azote et de particules fines. Toujours utile alors qu’Emmanuel Macron s’inscrit comme le plus emblématique représentant de la COP 21.
Il est vrai que cet axe routier important de la cité alsacienne a tout du bon laboratoire environnemental, avec pas moins de 20 000 véhicules l’empruntant chaque jour. Outre, le temps d’arrêt des voitures appelé à diminuer de 6 à 8%, ce sont donc les rejet de gaz à effet de serre qui seront strictement analysés par les experts.
Sans surprise, cette mesure devrait être « épiée » de près par l’Elysée car la France fait partie d’une liste de neuf Etats-membres (Allemagne, Espagne, Hongrie, Italie, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie) surveillée par Bruxelles en raison de leur incapacité à respecter les normes communautaires liées aux émissions polluantes.
Strasbourg, un exemple à suivre
Pire, les nations ciblées s’obstinent à ne pas entrer dans les “clous” malgré les avertissements répétés de la Commission. Ces mauvaises élèves seront donc sanctionnés mi-mars s’ils n’apportent pas dans les plus brefs délais les garanties nécessaires à même de rassurer le gendarme européen.
Pour rappel, la pollution de l’air engendre près de 400 000 morts chaque année sur le Vieux continent.