La start-up bruxelloise, Peas and Love, souhaite démocratiser le concept des jardins partagés sur les toits de la ville lumière. Un objectif loin d’être insurmontable puisque sa première ferme urbaine (1000 mètres carrés-250 parcelles) – située en bord de Seine, au sommet du nouvel hôtel Yooma, à deux pas du centre Beaugrenelle – présente déjà un attrait populaire considérable.
Concrètement, la jeune pousse propose aux futurs adhérents des abonnements de 30 euros par mois pour louer une parcelle de terre de 3 m2 afin de cultiver fruits et légumes sur les toits, qui seront ensuite récoltés et consommés.
Cependant, une différence et pas des moindres subsiste par rapport aux jardins partagés traditionnels puisque Peas and Love emploie un agronome pour entretenir ces lopins de terre. Et pour cause, « tous les jardiniers amateurs n’ont pas forcément la main verte », souligne Jean-Patrick Scheepers, son fondateur, auprès de nos confrères du Figaro.
« C’est bien simple, je ratais toujours mes potagers et me retrouvais systématiquement à cultiver les mêmes plantes : de la menthe et du romarin », ajoute-t-il d’ailleurs avec un brin malice.
Logiquement, les adhérents parviennent facilement dans ces conditions à obtenir « des radis, de la salade, du persil, de la ciboulette, de la coriandre, du chou kâle, ou encore des fraises… » Sachant que les parcelles « sont réellement productives » avec pas moins de 71 emplacements cultivables.
Pas de risque lié à la pollution
Pour autant, la plus-value apportée par la start-up ne s’arrête pas à ce seul aspect car la clientèle bénéficie également de conseils « pour cultiver, conserver et cuisiner les légumes ».
Enfin, il est important de noter que la plantation ne souffre pas de la pollution puisque la hauteur des immeubles annihile l’impact des particules fines.
Pour rappel, la structure souhaite créer à terme 30 fermes dans le grand Paris et compte pour le moment 600 personnes sur liste d’attente.
Crédit photo : Peas and Love