Depuis le déconfinement du 11 mai, plusieurs axes majeurs lyonnais bénéficient de pistes cyclables supplémentaires afin de répondre aux nouvelles exigences exprimées par le public en matière de déplacements, souligne la municipalité rhodanienne.
Si le réseau cyclable est passé de 147 à 300 kilomètres ces dernières années, la perspective du déconfinement a poussé la Ville de Lyon à envisager un renforcement du maillage existant, dès le 22 avril dans un plan d’urgence vélo et modes doux. L’objectif était de créer un réseau rapide, sûr et continu.
A la demande de la Ville de Lyon, plusieurs axes structurants de l’agglomération ont donc vus le jour par l’intermédiaire des services de la Métropole. On citera le pont de la Guillotière (2e/3e arr.), la rue Duquesne (6e), le quai Charles-de-Gaulle (6e), l’avenue Jean-Jaurès (7e), le boulevard des Tchécoslovaques (7e), l’avenue Jean-Mermoz (8e) ou encore les quais du Rhône en rive droite.
Selon la situation, ces aménagements ont pris la forme d’un doublement de l’espace cyclable existant ou une réduction des voies de circulation automobile. Néanmoins, la muncipalité regrette que tous les tracés stratégiques proposés n’aient pas bénéficié d’une transformation avant la date du 11 mai par la Métropole. D’autres travaux débuteront en conséquence cet été, voire d’ici la fin de l’année. Et cela pour aménager, à titre d’exemples, la rue Garibaldi ou encore la rive gauche de la Saône.
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