La jeune pousse montpelliéraine, Matahi, fondée il y a quatre ans par deux ingénieurs en agro-alimentaire, a fait le pari audacieux de se lancer dans une niche bien singulière, le jus de baobab. Si l’aventure a commencé timidement avec la livraison de bouteilles dans quelques bars et boutiques bio de la ville, l’activité de la start-up prend peu à peu de l’ampleur.
Matahi vend en effet aujourd’hui plus de 500 000 bouteilles chaque année dans 1000 points de vente différents. A titre de comparaison, « c’est cinq fois plus que lors de sa création », indique France 3. Une montée en puissance que ne reniera pas Raphaël Girardin, co-fondateur de la structure : « Je suis fier, c’est une réussite. On est passé du stade de start-up au stade de petite entreprise. De plus, on travaille (désormais) avec une coopérative africaine en commerce équitable. »
Cette aura a notamment été décuplée par une stratégie de communication efficiente et la mise en place de partenariat solides avec des personnalités régionales, telles que le navigateur, Kito de Pavant, qui a grandement participé à faire connaitre le produit : « C’est notre potion magique. Matahi a fait le tour du monde avec nous, raconte-t-il avec un large sourire.
R. Girardin et son compère Alexandre Giora comptent donc surfer pleinement sur cette embellie en domptant massivement le marché français et en boostant également les exportations, avec en ligne de mire le Bénin. « L’objectif étant de développer notre filière la-bas qui fait déjà vivre 600 personnes en période de récolte », concluent les startuppers.
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