Google souhaite changer son fusil d’épaule sur le dossier épineux de la voiture autonome; le géant préférant placer ses billes sur la vente de logiciels de conduite automatique à destination des constructeurs automobiles.
Selon The Information, « cette activité sera gérée par une nouvelle filiale nommée Waymo. » Un partenariat avec le groupe Fiat Chrysler a également été signé en ce sens.
Une première gamme de voitures intelligentes devrait être testée via un partenariat avec un service de taxi, dont l’identité n’a pas encore été arrêtée. Cette décision de Google amènera par ailleurs un climat concurrentiel avec le mastodonte de l’économie numérique, Uber, qui peaufine actuellement sa propre gamme aux Etats-Unis.
Une surprise qui n’est pas une
La décision de board de Google n’est finalement pas une surprise si l’on se fie aux déclarations datant de 2015 d’Astro Teller, en charge de Google X, le laboratoire d’innovation de l’entreprise :
« Nous n’avons pas l’intention de nous transformer en fabriquant automobile. Le projet a toujours été basé sur la fourniture d’un concept d’automatisation de véhicules classiques aux constructeurs. »
Cependant, poursuit le média, « cette orientation diffère quelque peu du fonctionnement de la Google Car (qui ne comportait ni volant ni pédale), puisque les modèles équipés des logiciels de Waymo pourront être conduits normalement tout en disposant parallèlement d’un programme similaire au pilotage automatique développé par Tesla. »