Le nouveau projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), probablement présenté au Parlement au mois de novembre prochain, permettra aux agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants d’instaurer des péages urbains.
Le but du gouvernement Macron : « limiter la circulation automobile et lutter contre la pollution et les nuisances environnementales ». La Dépêche, qui relaie l’information, note d’ailleurs que des villes comme Londres, Milan ou encore Stockholm utilisent déjà ce dispositif.
Concrètement, le texte fixe un tarif maximum de péage de 5 € pour les villes de plus de 500 000 habitants (Paris, Lyon et Marseille) et de 2,50 € dans celles de plus de 100 000 habitants. Sachant que les poids lourds devront de leur côté verser la somme rondelette de 10 euros à chaque passage. Sans surprise, des forfaits seront logiquement instaurés le cas échéant afin de faire baisser la note.
Face à la controverse, le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a décidé de botter en touche lors d’un entretien accordé à BFM TV. Ce dernier a en effet confirmé que la décision finale dans ce dossier appartiendra aux élus locaux. L’Etat n’ayant au mieux qu’un rôle de consultation.
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