La ville rose prend la deuxième place du récent baromètre « meilleurs agents » des métropoles ayant connu la plus forte inflation immobilière durant l’année 2018. Avec une hausse de 6,3%, Toulouse devance ainsi Paris (+6%) et Nantes (+5,8%). Mais reste loin de Lyon qui culmine à 8%.
« Avec un indice de tension immobilière de 30 %, la demande est manifestement forte et exigeante. A tel point que les biens mis en vente à Toulouse mettent en moyenne 78 jours pour trouver acquéreur. Ce qui est très court », confirme le spécialiste.
Qui ajoute que « les conditions d’emprunt (y sont) très favorables. Tout comme son attractivité géographique (présence d’Airbus, ses écoles…) séduisant toujours de nombreux nouveaux venus ».
Pour autant, le prix moyen au m2 dans la ville rose (2 914 €) reste encore bien loin des standards bordelais (4293 €), niçois (4148 €), lyonnais (4124 €) ou encore nantais (3037 €). Sachant que la capitale, de son côté, atteste de prix prohibitifs (9 418 €). A contrario, Toulouse surpasse Montpellier (2 765 €) et Marseille (2 601 €).
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