Après 31 ans de gestion en « bon père de famille » des berges du Rhône et de la Saône, la métropole lyonnaise a passé la main mardi 1er janvier aux voies navigables de France (VNF).
Selon Lyon Mag, qui relaie l’information, « la Communauté urbaine de Lyon avait obtenu une concession pour l’aménagement, la mise en valeur et l’utilisation des berges du Rhône et de la Saône pour une durée de 30 ans. La convention avait été prorogée d’un an en 2017 afin de poursuivre les négociations pour aboutir à un accord avec VNF et mettre en place un nouveau dispositif contractuel ».
VNF poursuivra les efforts
Le cru 2019 marquera ainsi un véritable virage dans un dossier où les autorités locales attestent d’un bilan plus que convenable. Et pour cause, la collectivité a profité de ce laps de temps pour calibrer les quais en vue de l’accueil et du stationnement des bateaux. Mais aussi pour façonner les espaces publics au bord de l’eau, assurer l’entretien des ouvrages, délivrer des autorisations d’amarrage. Ou encore percevoir des redevances de la part des occupants.
Toutefois, le média souligne que « la gestion des bas-ports réaménagés par la Métropole (berges du Rhône, rives de Saône, Anneau bleu, etc.), restera (malgré tout) sous sa responsabilité au travers de conventions de superposition d’affectation ».
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