Après quatre éditions fructueuses à San Francisco (Silicon Valley) et New York (Silicon Alley), Bpi France et Business France préparent la deuxième « promo » du programme Impact USA 2018. L’occasion pour huit nouvelles jeunes pousses de faire leurs preuves au pays de l’Oncle Sam. Et cela, du 08 octobre au 14 décembre prochains.
« L’écosystème de la French Tech est en constante croissance. De plus en plus de start-ups disposent du degré d’innovation et de la maturité nécessaires pour devenir des leaders internationaux. Pour exprimer tout leur potentiel et gagner des parts de marché à l’international, beaucoup d’entre elles doivent donc acquérir de la visibilité et des références aux Etats-Unis, premier marché Tech mondial. Il est également le plus concurrentiel et pour y réussir, il faut savoir aller vite. »
Le mot d’ordre défendu par ces incubateurs emblématiques est simple : pour grandir et apprendre à vitesse grand V, les start-ups hexagonales doivent être confrontées à un environnement toujours plus complexe. Et quoi de mieux qu’une expérience outre-Atlantique pour « réussir en dix semaines ce qu’elles auraient réalisé seules en une année » ?
De ce fait, relaie l’Usine Digitale, huit nouvelles structures « vont suivre six semaines de coaching et de préparation intensifs en France. Cela va leur permettre d’affiner leurs priorités de développement, définir leur stratégie marketing et son articulation avec la démarche commerciale pour intégrer le marché américain, et s’exercer au pitch. Puis, du 8 octobre au 14 décembre 2018, ce sera direction les Etats-Unis. Quatre d’entre-elles seront basées dans la Silicon Alley à New York (WeProov, Lunii, Dream Quark, Ledger) et les quatre autres dans la Silicon Valley à San Francisco (Sinay, Upmem, Nahimic, Intento Design). »
Pour le moment, 59 jeunes pousses ont goûté au savoir-faire américain. Non sans succès, révèle par exemple Mathieu Lhoumeau, CEO de Contract Live. Car cette entreprise spécialisée dans la gestion de contrats online avait pris part à la promotion 2014, lorsque le programme se nommait encore UBI I/O :
« On a fait en trois mois ce qu’on aurait fait en plus d’un an. Le but n’était pas de faire un logiciel 100 % français mais universel, totalement en anglais. Les bénéfices furent immédiats. »
Et pour cause, Contract Livre a remporté « la World Cup des Start-ups » dans la catégorie logiciel d’entreprises, ce qui lui a permis de se crédibiliser au sein de la Silicon Valley. “Pour autant, un incubateur était quasiment indispensable pour qu’on intègre durablement ce vivier technologique”, estimait-il alors auprès de Classe Export.