La French Tech, chère à Emmanuel Macron, semble porter ses fruits à la lecture du dernier tableau de bord de Business France relayé par Le Télégramme. L’Hexagone fait en effet un bond salvateur en matière d’attractivité économique. La galaxie start-up à la française s’en trouve dès lors renforcée.
« L’opinion des investisseurs vis-à-vis de la France a fait un bond de 24 % par rapport à 2016 du fait de la progression du pays en matière de compétitivité/coût en matière de recherche et développement. Le pays pointe ainsi au sixième rang des dépenses intérieures de R&D (derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et la Corée du Sud). Par ailleurs, Paris offre le traitement fiscal le plus avantageux du Vieux Continent via le Crédit Impôt Recherche (CIR). »
La France peut également se targuer de permettre la création d’une start-up en seulement trois jours et demi contre 4,5 au Royaume-Uni et 10,5 en Allemagne. Des chiffres qui vont à l’encontre des idées véhiculées sur la lenteur administrative locale.
Mais ce n’est pas tout, poursuit l’étude, « les conditions administratives et financières favorables, voire très favorables, lui permettent d’occuper la deuxième position mondial en opération de capital-risque. Et d’être perçue comme un petit Eldorado (des jeunes pousses). »
Le chômage, un autre atout ?
Néanmoins, cette analyse, quelque peu idyllique, présente aussi les points faibles du système français en surlignant un double handicap en matière de coût du travail et de fiscalité, avec pour effet miroir d’engendrer un taux de chômage élevé.
Toutefois, ce dernier point peut aussi être une force, confirme Jean Meyer, fondateur de la start-up britannique Once, qui a fait le choix de traverser la Manche pour rejoindre la Ville Lumière. Et cela en raison du Brexit.