Le programme « Start-up de territoire », destiné à booster l’innovation dans sept villes françaises, fait désormais escale à Bordeaux. Dix à quinze projets vont ainsi être chapeautés sur une période de 18 mois afin de générer de l’emploi localement via des concepts novateurs.
L’association territoires et innovation sociale (ATIS) a été choisie pour mener à bien le projet dans la cité girondine et sa périphérie. La démarche a quant à elle été présentée fin février en présence de l’ensemble des structures d’accompagnement de l’entrepreneuriat régionales.
« L’objectif étant de proposer une expérience nouvelle aux acteurs économiques, sociaux, associatifs et aux citoyens du territoire pour transformer ces convictions en projets concrets basés sur l’innovation entrepreneuriale et sociale », résume La Tribune. Un leitmotiv que confirme Virginie Calmels, vice-présidente de Bordeaux Métropole :
Bordeaux est une terre d’initiatives. Faire émerger et accompagner dans la durée des solutions entrepreneuriales d’avenir positives pour le territoire est un enjeu essentiel. L’attractivité de Bordeaux est d’abord portée par les acteurs du territoire au service de la croissance et de l’emploi. La dynamique « Start-up de territoire » est un champ d’opportunité pour imaginer des projets d’entreprises porteurs de sens, par l’open innovation et l’intelligence collaborative. »
15 projets en ligne de mire
Si le programme vise idéalement la concrétisation de 15 initiatives, 10 activités à forts impacts sociaux devront parallèlement voir le jour, avec pour objectif la création de 30 à 50 emplois sur trois ans dans la métropole.
ATIS s’est par ailleurs focalisée sur un plan d’action basé sur trois étapes significatives. La première phase s’orchestrera autour d’un diagnostic portant sur douze défis déjà identifiés (agriculture urbaine, circuits courts alimentaires, emploi et insertion professionnelle, nouvelles formes d’habitat, services de proximité, silver économie, transition énergétique, nouvelles formes d’emplois, patrimoine naturel et touristique, production créative et artistique, mobilité inventive et écologique, et économie circulaire.)
Dans la foulée, un deuxième temps-fort viendra façonner ces projets, à savoir une soirée fédératrice, créative et décalée, programmée le 15 juin, ayant pour ambition de réunir 300 personnes motivées par le programme. A partir de là, deux possibilités sont envisageables, rappelle Elise Depecker, directrice d’ATIS :
Dans le premier cas, un concept est à inventer à partir d’une idée qui répond à un besoin. Dans le deuxième cas, il y a une entreprise à booster. L’idéal serait d’avoir 12 parcours « starters » et 12 parcours boosters. »
Enfin, « Start-up de territoire » entrera réellement dans le vif du sujet lorsque l’ensemble des projets seront sélectionnés et éligibles à l’accompagnement de la structure associative.
Source : La Tribune
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