La quartier lyonnais de La Confluence va profiter jusqu’en 2028 du projet européen, ASCEND. L’objectif ? Construire uniquement des immeubles produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment. De quoi participer à la neutralité climatique de la Ville de Lyon d’ici 2030, relaie le site de la capitale des Gaules.
Dans les faits, ce programme rassemble huit villes d’Europe qui souhaitent bâtir des quartiers à énergie positive, dont Lyon qui percevra 5,9 millions d’euros en provenance de Bruxelles. Cette manne financière profitera ainsi directement au quartier Confluence, dont les immeubles produiront plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Techniquement, la SPL Lyon Confluence coordonnera les partenaires locaux engagés dans ce projet entre Rhône et Saône : A savoir la Métropole de Lyon, la Ville de Lyon, Hespul, Urban Practices et Enertech.
A titre d’exemple, le premier bâtiment « 22 26 » de l’histoire hexagonal fait partie « du package » avec une température intérieure garantie entre 22 et 26 degrés toute l’année. Et cela, sans chauffage, ventilation ou climatisation. L’agence Baumschlager Eberle Architectes, chargée de sa construction, utilisera en ce sens des matériaux à fort pouvoir d’inertie, ce qui engendrera une régulation de la température et du CO2 via l’ouverture automatique des fenêtres et le recours à la ventilation naturelle et l’utilisation maximale de la lumière du jour. La toiture « biosolaire » bénéficiera quant à elle de panneaux photovoltaïques et de végétation.
La Ville précise qu’au-delà de l’autoconsommation d’énergie à l’échelle d’un bâtiment, puis d’un îlot, l’enjeu est de constituer ici des communautés énergétiques à l’échelle du quartier, qui permettent de partager les énergies renouvelables produites localement auprès de l’ensemble des habitants et usagers. L’objectif est également de trouver des solutions permettant d’accompagner la transition vers des mobilités décarbonées dans les sous-sols.