L’entreprise spécialisée dans la biotechnologie, issue de l’initiative conjointe de l’Inserm de Nantes et de Montpellier, a bouclé son deuxième tour de table à hauteur de 19 millions d’euros. Un financement qui lui permettra de s’attaquer à la rétinite pigmentaire, une maladie génétique rare.
La rétinite pigmentaire peut se déclarer à tout âge et touche 30 000 personnes en France. Elle commence par une cécité nocturne et un rétrécissement progressif du champ visuel. Et se termine souvent par une cécité totale. Ironie du sort, aucune traitement n’existe à l’heure actuelle.
Mais cette fatalité pourrait trouver une issue heureuse, puisque Horama vient de dégager 19 millions d’euros en ce sens via quatre nouveaux investisseurs (Kurma Partners, Fund +, Pontifax et Idinvest) et l’appui de trois actionnaires historiques (Omnes Capital, Go Capital et Sham Innovation Santé) qui ont déjà injecté 4 millions dans la structure en 2016.
Des tests en approchent
Selon Les Echos, « ce financement permettra à la jeune pousse de développer ses deux candidats médicaments. Hora-PDE6B, d’une part, dédié au traitement de la rétinite pigmentaire due à une mutation d’un gène. Et Hora-RLPB1, d’autre part, destiné à lutter contre la rétinite ponctuée albescente, une pathologie proche. »
Les premiers test sur patient interviendront très prochainement, a confirmé Christine Placet, sa PDG. Ils concerneront dans un premier temps la rétinite pigmentaire (Hora-PDE6B). Et cela, « dans le cadre d’un essai clinique de phase I/II. »
En tant que patients nous sommes ravis.
Nous avions déjà l’initiative associative avec l’association Retina France qui soutient la recherche médicale en ophtalmologue en ayant injecté plus de 23 millions en faveur des chercheurs notamment ceux de Nantes et Montpellier.
Maintenant on a aussi le secteur privé qui se mobilise.
C’est super.
Notre seul regret de donateurs est de savoir que les recherches initiales menées avec les fonds associatifs n’auront aucune retombée économique pour l’association.
Ce qui nous importe c’est de guérir mais si, en plus, les thérapies soutenaient un peu les associations, ce serait un juste retour des choses.