Toulouse va être la toute première ville de France à offrir une couverture Internet en 4G à bord de ses rames de métro. Deux ans de travaux auront été nécessaires et la technologie sera déployée dès cet automne.
Avec le déploiement annoncé de la 4G dans son métro, Toulouse dessine les contours de la ville intelligente. Car la Smart City est certainement une accumulation de détails, de services et de technologies qui permettent de rendre une ville et ses habitants connectés. Un ensemble de services numériques et digitaux pensés pour offrir un meilleur cadre de vie. Et permettre aux citoyens d’une ville comme aux personnes de passage de profiter d’une couverture web dans les transports en commun va bien dans ce sens.
Certes, Toulouse est en retard de deux années sur la 4G dans le métro par rapport à ce que la municipalité avait originellement prévu mais la ville rose est très en avance sur les autres car Paris ou Lyon ne sont toujours pas en mesure de permettre à leurs habitants de surfer à bord de leur métro. Et à Toulouse, on n’est pas peu fier de l’avancée technique; Bernard Serp vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’économie numérique indiquait à la presse locale : « Toulouse sera […] le premier modèle de ville où le métro est intégralement couvert par le réseau 4G. Ce qui n’est pas encore le cas de Paris » .
Toulouse rattrape les grandes villes du monde avec sa 4G dans le métro
Si Toulouse peut s’enorgueillir d’être la toute première ville de France dans laquelle la 4G sera disponible à bord du métro, la ville peut également être fière de s’aligner sur les standards internationaux en la matière. Car à Tokyo, Londres ou encore New-York, la connectivité à bord des transports en commun est la règle depuis longtemps déjà avec au moins un réseau wifi digne de ce nom. En France, les usagers doivent pour l’instant se contenter du réseau Edge, le plus faible du moment, qui permet tout juste d’envoyer un SMS.
Pour mener à bien les opérations, Toulouse s’est adossé les services du FAI Orange qui a financé une grande partie des travaux. Des travaux chiffrés à 10 millions d’euros, dont 8 ayant été déboursés par Orange. L’opérateur bénéficiera de l’exploitation du réseau mais ce dernier restera tout de même la propriété de la ville.
Pendant ce temps, à Paris, on s’active sur ce dossier. Car initialement prévu pour 2015, la couverture 3G/4G sur l’intégralité du métro parisien est finalement attendue pour la fin de l’année 2017.