Les objectifs de réduction de pollution atmosphérique et sonore sont bien sûr au centre de ce vaste projet multi-phases qui s’étendra jusqu’à 2030. Ce dernier permettra à plus de 500 000 Franciliens « de vivre mieux et en meilleure santé ».
Sans surprise, le site da la Ville lumière pose un constat implacable sur l’état du boulevard périphérique parisien. Des changements sont donc indispensables :
« 555 200 habitants, dont 307 200 Parisiens, habitent dans une bande de 500 mètres de part et d’autre du boulevard périphérique, soit 8 % de la population de la Métropole du Grand Paris, ou encore 1 habitant sur cinq de l’ensemble des communes bordant cette autoroute urbaine de 35 kilomètres. D’autre part, 378 000 salariés y travaillent. La population y (subit) à un niveau de pollution de l’air six fois supérieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon une campagne de mesures effectuées en 2020 par Airparif. 130 000 riverains (s’exposent ainsi) à des niveaux de pollution au-dessus des valeurs limites de la directive européenne (40 microgrammes/M3), et le Périphérique représente plus du tiers des émissions d’oxyde d’azote (34 %) et de particules PM10 (39 %) de la capitale. Concernant les nuisances sonores, 90 % des sites testés par Bruitparif en 2020 connaissent un dépassement des valeurs limites européennes dans la journée valeurs limites (68 décibels (dB) dans la journée et à 62 dB la nuit). On enregistre même des pointes dépassant les 75 dB près de l’échangeur avec l’autoroute A4. Les sites qui ne sont pas dans cette situation de dépassement sont protégés par des écrans acoustiques. Une évolution est donc d’autant plus nécessaire. »
Pour lutter face à ces fléaux, la municipalité ne va donc pas lésiner sur les moyens :
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