Créée début juillet par le Premier ministre, Edouard Philippe, la commission en charge d’évaluer les impacts sur le sol français de l’entrée en vigueur du traité de libre-échange eurocanadien, Ceta, rendra son verdict au mois de septembre. Les conséquences environnementales et de santé de la passerelle économique seront notamment passées au crible.
Cette instance, présidée par Katheline Schubert, mêle experts de l’environnement, de l’agriculture et de la santé, ainsi que des juristes spécialisés dans le droit international, souligne Science et Avenir.
La commission découle en l’occurrence d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron; ce dernier étant conscient des enjeux épineux d’un Accord approuvé le 14 février dernier par Bruxelles, et sujet à de lourdes critiques. (Ce récapitulatif offre un panorama saisissant sur le sujet).
Des paroles aux actes ?
Ainsi, confirme Matignon, le groupe d’experts formulera des recommandations à même de palier et d’anticiper les effets négatifs du Ceta, tout en apportant « un éclairage objectif à une problématique complexe et interdisciplinaire, qui illustre les interactions potentielles entre le commerce, le climat, l’environnement et la santé. »
Pour rappel, le président de la République s’était engagé auprès des Verts lors des élections « à faire modifier le texte le cas échéant. »